dimanche 15 mai 2011

Semaine 30 - vendredi 13 mai 2011

  • Dictée: "Il a un bouton sur la figure. Elle a mal à la tête."

  • Dictée à préparer: Nous avons un ballon. Vous avez une corde.
Nous avons: verbe avoir au présent que nous connaissons.
ballon: attention, 2 "l"!
Vous avez: verbe avoir au présent que nous connaissons.
corde: aucune difficulté si on syllabe bien le mot.


  • Lecture Delile:
"Icare l'homme-oiseau".
La maîtresse lit 2 fois lentement l'histoire, les élèves suivent du doigt. Puis lecture-chorale, phrases par phrases.
Ce texte se prête particulièrement bien à une explication linéaire des évènements, à l'évocation de ce qui est écrit et au questionnement. Au fur et à mesure, le vocabulaire est expliqué (Labyrinthe, s'évader, amasser, immense, s'élancer, planer).

Les 2 personnages principaux sont Icare et son père Dédale. Tout au long du texte, ils sont cités, mais très souvent aussi, leur nom est remplacé par un pronom (mot mis à la place du nom).
C'est l'occasion de demander aux élèves, régulièrement quel est le personnage (ou les personnages) dont on parle lorsqu'on lit les mots "il" ou "ils". C'est ainsi l'occasion de faire relever aux élèves les verbes aux pluriel (qui se terminent par "-ent") et qu'ils vérifient systématiquement que c'est parce que plusieurs personnes agissent que le verbe doit s'écrire au pluriel.

Pendant des jours et des jours, ils marchent.
Ils courent vers la lumière....
Icare et son fils amassent...
Dédale et son fils s'élancent.
Ils courent...
Dédale et Icare regardent...
Ils planent.

A chaque fois la maîtresse demande de qui l'auteur est entrain de parler, demande combien cela fait de personnes, puis demande de rappeler comment on doit écrire un verbe au pluriel.

L'évocation:nos lectures sont autant d'exercices d'imagination. Au fur et à mesure des phrases lues, la maîtresse demande aux élèves de fermer les yeux pour prendre le temps d'imaginer ce qui vient d'être lu. Au besoin, la maîtresse aide les élèves en les questionnant afin d'aider à la bonne compréhension de la phrase. Il s'agit de faire comprendre aux élèves que les mots sont toujours écrits parce qu'ils sont utiles, voire indispensables pour imaginer ce que l'auteur a voulu nous raconter!

Exemple:
Dédale tend la main vers une plume blanche qui tombe d'une aile.
Pour cette phrase, la maîtresse pose les questions suivantes: "Qui tend la main?", "Qu'attrape Dédale?", "Quel geste fait-il?","Que sait-on sur la plume?", "D'où vient la plume?"
La maîtresse demande ensuite aux élèves de mimer l'action de Dédale.

 Toutes ces questions vont permettre ensuite d'évoquer cette scène: En fermant les yeux, les élèves vont imaginer Dédale (ici la maîtresse signale qu'on peut l'imaginer comme on veut puisque l'auteur ne nous donne pas d'information sur Dédale) qui tend la main pour attraper une plume blanche qui tombe de l'aile d'un oiseau.

En outre, grâce à ce qu'on a lu juste avant, on sait que l'oiseau est entrain de voler.


Il coud de longues plumes sur des baguettes de bois souple. Avec de la cire, il colle les petites plumes une à une.
Ces 2 phrases sont très riches d'informations: De la même manière, la maîtresse posent une série de questions permettant de prendre conscience de toutes les informations que nous donne l'écrivain: "Dans cette phrase de qui parle-t-on?" (de Dédale, dans la phrase précédente, il est écrit "Puis Dédale se met au travail."), "Que fait Dédale?", "Que coud-il?", "Que sait-on sur les plumes?", "Où coud-il les plumes longues?", "Que sait-on sur les baguettes?", "Comment colle-t-il les petites plumes?".

Même travail sur la deuxième phrase.
Enfin, grâce à ce que nous avons lu précédemment, la maîtresse demande: "Quelle autre information connaît-on sur les plumes?" (elles sont blanches).
Ensuite, la maîtresse demande à nouveau d'imaginer cette scène en montrant le soin que l'écrivain à mis à choisir les mots pour que nous puissions imaginer précisément le travail de Dédale.


Un dernier exemple: "La mer gronde en s'écrasant sur les rochers."
Avec cette phrase, la maîtresse veut juste faire remarquer qu'avec peu de mots (9), l'écrivain est capable de nous faire imaginer un paysage entier: la mer, les rochers auxquels on ajoute la falaise (au début du texte), le ciel avec des oiseaux, les vagues,  et même le bruit ("s'écrasant sur les rochers"). C'est pourquoi il est très important d'être concentré sur ce qu'on lit pour profiter de tout ce que l'auteur a voulu nous faire partager. En revanche, ici, chacun peut imaginer le paysage selon ce qu'il connaît (souvenirs, expériences, photos, dessins...), car l'écrivain ne nous a pas décrit avec précision comment étaient les rochers, on sait seulement qu'ils sont au pied d'une falaise, nous sommes libres d'imaginer la falaise et les rochers que nous voulons, en revanche grâce à tout ce qui a été lu auparavant, nous pouvons peupler le ciel d'oiseaux.

Un élève demande au cours de la lecture: "Mais maîtresse, où ont-ils trouvé la cire?"
C'est l'occasion de montrer que dans une histoire, l'écrivain n'explique pas forcément tout. Ici, il ne nous dit pas d'où vient la cire. Deux possibilités s'offrent à nous:
  1. Ça n'a pas d'importance pour nous, on imaginera seulement Dédale collant les petites plumes (blanches).
  2. On est curieux, et quand la lecture est finie, on imagine les différentes possibilités qu'auraient pu avoir Dédale et Icare de se procurer de la cire: un élève propose: ils en avaient amener avec eux". Un autre: "Des bougies éclairent les couloirs du Labyrinthe".


  • Mathématiques: 
Problèmes oraux. Les élèves écrivent le calcul sur leur ardoise.

  • Géométrie: Pavage (suite)
Pour réaliser la frise, les élèves disent oralement (en chuchotant) les déplacements qu'ils doivent faire avec leur crayon.


  • Vocabulaire:
Le Feuilleton de Thésée: Chapitre 26: "Où Thésée apprend qui est son père."

  • Initiation à la grammaire:
Analyse: "Tu as un bouton sur la figure."


Sport: Séance de gymnastique au gymnase.

  • Travail en famille:
Lecture Delile: Relire les page 66 à 70
Dictée: "Nous avons un ballon. Vous avez une corde."